Le mystère des crânes de cristal

Les crânes de cristal apparus sur le marché européen à la fin du 19e siècle ont suscité bien des spéculations.
Un crâne de cristal appartient au British Museum, un autre crâne à la Smithsonian Institution de Washington. De nombreux particuliers sont également détenteurs de crânes en cristal.

Ce mystère a surtout fait l'objet d'une enquête passionnante par deux journalistes de la BBC voici quelques années.
Preuves scientifiques et témoignages des descendants des peuples amérindiens nous amènent à nous interroger sur le passé de l'humanité et son avenir.
Cette étrange affaire nous ramène au calendrier Maya et à cette fameuse date du 21 décembre 2012 mais également à la mythique cité de l'Atlantide.

Le problème posé par les crânes de cristal

L'énigme posée par ces crânes tient au fait que, selon les experts, seuls des outils du 20e siècle, notamment des mèches recouvertes de diamant, ont pu attaquer un matériau aussi dur que le cristal de quartz.

Or, les crânes authentifiés datent d'une période très antérieure à la conquête espagnole. On sait que les peuples amérindiens n'utilisaient pas d'outils pour façonner leurs objets. C'est tout le problème qui se pose aux scientifiques.

Plusieurs tests ont été effectués. Ceux réalisés par Hewlett Packard dans leurs laboratoires sur le fameux crâne de Anna Mitchell-Hedges ont fait l'objet d'un rapport que l'on peut résumer ainsi :
« Nos scientifiques ne peuvent expliquer comment de tels objets auraient pu être sculptés par des civilisations anciennes sans nos outils d'aujourd'hui »

Les deux journalistes de la BBC ont demandé au British Muséum de réaliser des tests. Il s'agissait de chercher des marques laissées par d'éventuels outils afin de dater le travail du cristal.
C'était donc le meilleur moyen de savoir si les crânes étaient authentiquement anciens ou le produit d'une technologie européenne.

Voici un résumé des résultats transmis oralement aux journalistes et aux propriétaires des crânes testés :

  • Le crâne du British Muséum comporte des traces de meules. Il est donc considéré comme « post-colombien ».
  • Le crâne de la Smithsonian Institution porte lui aussi des traces de meules.

Ces deux crânes exposés ne sont donc pas si anciens et peuvent être considérés comme des « faux ».

Par contre, le crâne dit « à la croix reliquaire » a bien été fait à la main. Il a du être taillé quelques temps avant ou peu après la conquête espagnole.

Enfin, et c'est le plus surprenant, concernant les deux derniers crânes analysés, le porte parole du British Muséum a déclaré : « j'ai peur que nous ne soyons pas en mesure de faire des commentaires sur les deux autres crânes » …. » L'équipe a reçu pour consigne de ne pas faire de commentaires ».

Pourquoi ? Qu'on découvert les scientifiques qui soit si embarrassant à révéler ?

Le British Muséum nie avoir réalisé ces analyses. Il est important de le souligner.

Toujours est-il que nous nous retrouvons, dans l'hypothèse où les journalistes ont relaté la vérité, avec au moins deux crânes authentiques :

  • Le crâne de Anna Mitchell-Hedges
  • Le crâne à la croix reliquaire

Cela suffirait donc à accréditer cette affaire. Il faut tout de même savoir qu'un commerce de crânes en cristal existe depuis la fin du 19 e siècle et que bon nombres de crânes qui sont sur le marché sont des faux.

Objets analysés par le British Museum

Les pouvoirs du cristal de quartz

La meule de joaillier n'a été introduite aux Amériques qu'après l'arrivée de Christophe Colomb en 1492.
Le cristal de quartz est, après le diamant, la matière la plus dure au monde. Il est impossible de sculpter cette matière à la main.

Selon les spécialistes de Hewlett Packard, il aurait fallu un an avec des outils modernes pour sculpter le crâne de Anna Mitchell-Hedges.
De plus, même avec nos outils, une pièce aussi précise et fragile se serait brisée sous les effets des vibrations et de la chaleur.

Le cristal de quartz fait aujourd'hui parti de notre vie. Le cœur de nos ordinateurs, où toute l'information est stockée, est une petite puce en cristal de silicium. Cette puce utilise les propriétés uniques du cristal pour stocker les informations.

Crâne taillé dans la pierre à Palenque, au Mexique

Selon les mayas, les crânes de cristal seraient d'antiques ordinateurs. Ils contiendraient d'importantes informations sur les origines de l'humanité et son destin.

Le cristal de quartz est depuis peu à la pointe du progrès scientifique : instrumentation de mesure, télécommunications, système radar et sonar ….

Pourquoi les crânes ont-ils été précisément façonnés dans ce type de quartz ? Les civilisations considérées comme « primitives » avaient-elles des connaissances que nous ne possédons que depuis moins de 100 ans ?

Les crânes de cristal dans la culture Maya et Aztèque

Selon la légende Maya, les Itzas, venus de l'Atlantide, ont apporté les crânes avec eux. Atlantide se dit « Atlantiha » en langue maya.

Ce qui est intéressant c'est que l'Atlantide a toujours fait parti de la tradition orale des peuples amérindiens.
Cette « légende » se retrouve en Amérique du Sud, dans les textes des anciens Sumériens de Mésopotamie et bien sûr dans le Timée de Platon.
Comme le déluge, ce mythe semble universel.

A Tula, une métropole des Toltèques, vieille de plus de 1 000 ans, il y a un temple appelé « Temple des Atlantes ».
Derrière ce temple, il y a le mur de coatepantliau ou mur serpent, qui est orné de bas-reliefs.
Ils représentent une série de serpents avec un crâne humain à la place de la tête.
Les archéologues sont toujours perplexes.
Cette construction est dédiée aux « Atlantes ». Mais qui sont-ils ?

Zoom image. Crânes gravés dans la pierre de l'édifice des Atlantes à Tula

Ce temple établi un rapport entre un mystérieux groupe d'êtres désignés sous le nom d'Atlantes et l'image du crâne humain.

Les prêtres mayas utilisaient les crânes lors de cérémonies dont la signification nous échappe.
Cependant, les crânes de cristal "authentifiés" sont anatomiquement parfaits. Celui de Mitchell possède une mâchoire articulée d'où leur surnom par les peuples amérindiens de « crânes qui parlent » et « crânes qui chantent ».

Zoom Image. Crâne recouvert d'une mosaïque découvert à Tenochtitlan, une cité Aztèque

Selon eux, les prêtres mayas utilisaient les crânes pour prévoir l'avenir en les faisant « parler ».
Une sorte de boule de cristal sophistiquée.

Zoom Image. Cité de Tenochtitlan. Coatlicue, déesse de la vie et de la mort. Le visage est entouré de crânes

Le message des crânes de cristal à l'humanité

Voilà l'histoire et le message des crânes selon les descendants des peuples amérindiens :

Au commencement, il existait 12 mondes où une vie humaine était présente. La Terre était appelée « la planète des enfants ».
Les onze autres mondes ont rassemblé leurs connaissances dans une sorte d'ordinateur holographique, les crânes de cristal.
Ces « Anciens » ont amené ces crânes sur Terre et ont fait don de la connaissance aux hommes.
Ils aidèrent les hommes à construire quatre grandes civilisations : Lémurie, Mu, Mieyhun et l'Atlantide.
Les 13 crânes étaient conservés dans une pyramide appelée « l'Arche ». Plusieurs civilisations ont été les gardiennes de l'Arche : les Olmèques puis les Mayas et enfin les Aztèques.
Ces derniers en auraient fait un mauvais usage.

Crâne de Anna Mitchell-Hedges

Les crânes furent dispersés par les prêtres Aztèques après la conquête espagnole. Ils devaient rester séparés car leur pouvoir collectif était trop puissant pour être utilisé avec sagesse par l'homme.

Le message des crânes est tout à fait d'actualité. Si l'homme continue a prendre à la Terre sans rien lui rendre en échange, le quatrième monde ou cinquième soleil, qui doit prendre fin le 21 décembre 2012, sera le dernier.

Reconstitutions médico-légales du visage du crâne de Mitchell-Hedges. Cette femme est incontestablement de type amérindien

L'homme a-t-il un avenir ?

Doit-on rejeter en bloc cette histoire considérée comme sacrée par les Indiens ? Le British Muséum a-t-il refusé de dévoiler les résultats des tests parce qu'ils étaient effrayés de ce qu'ils avaient découvert ? Difficile à dire car le British Muséum réfute le fait d'avoir fait ces analyses. Je soulignerais simplement le fait qu'il est un peu incongru que les deux journalistes citent des noms de collaborateurs du Muséum dans leur livre et que ces derniers ne leur aient pas intenté un procès pour diffamation si tout ça n'est que pure invention.

Qu'une technologie avancée ait été utilisée pour la fabrication de certains crânes, c'est certain. Mais s'agit-il d'une technologie extraterrestre ? Pourquoi pas mais le fait de parler de fin du monde aussitôt qu'on aborde les peuples amérindiens finit par en faire sourire plus d'un dont je fais partie. Si l'on appréhendait ce type d'objet avec un peu plus de rationalité et sans se sentir obligé d'y mêler légendes et catastrophisme, les scientifiques seraient peut-être moins hésitant à en parler.

Ces crânes de cristal sont-ils un ensemble d'enregistrements qui montrent comment la Terre est reliée aux autres corps de l'univers et qui nous donnent la voie à suivre pour atteindre une plus grande
sagesse ? Je ne sais pas mais une chose dont je suis certaine c'est qu'un peu de sagesse ne nous ferait aucun mal.

Sommes-nous issus du cosmos ? Certains scientifiques le pensent et présentent des théories sérieuses.

Mon opinion est que les peuples qui continuent aujourd'hui à transmettre la sagesse des crânes sont dans le vrai.
Si dans son inconscience et son avidité, l'homme ne prend pas rapidement conscience que la Terre, son unique refuge, ne peut continuer à être pillée sans rien en échange, l'humanité disparaîtra avec elle.

A mes yeux, l'histoire des crânes de cristal c'est avant tout:

« L'histoire d'un petit homme qui voulait gouverner l'univers mais qui a brûlé les étapes et finira par se brûler les ailes «.

 

Dossiers complémentaires

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